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Résumé : Protection de la biodiversité marine : les chasseurs de phoque fustigent les États-Unis

03 February 2023
Règlementation

Après les pêcheurs de crabe et de homard du golfe du Saint-Laurent, ce sont maintenant les chasseurs de phoques de la région qui sont à couteaux tirés avec les Américains.

 

L’Association des chasseurs de phoques intra-Québec (ACPIQ) dénonce le fait que les États-Unis veuillent empêcher le recours aux abats de phoque comme appâts alternatifs pour la pêche aux crustacés, en remplacement du maquereau et du hareng sous moratoire depuis l’an dernier.

 

D’après Gil Thériault, le directeur général de l’ACPIQ, l’expansion incontrôlée des populations de phoque gris et du Groenland et leur prédation démesurée sur les stocks de poissons sont parmi les causes principales du déclin de la biodiversité dans les eaux canadiennes, et les dernières victimes de cette prédation sont justement le maquereau et le hareng, des espèces historiquement utilisées comme appâts pour les cages à homard et à crabe.

 

Le phoque mange les appâts des pêcheurs, détruit les engins de pêche, dérange le frai des poissons et leur transmet des parasites. Une meilleure gestion de ce grand mammifère est donc nécessaire tant pour les pêcheries que pour la biodiversité.

 

En interdisant l’utilisation d’appât à base de phoque, les Américains prouvent que leur MMPA n’a rien à voir avec l’amélioration de la biodiversité marine, mais qu’il sert seulement à satisfaire le dogme animaliste, ajoute pour sa part Yoanis Menge, président de l’ACPIQ.

 

Lire la publication originale :

Protection de biodiversité marine : les chasseurs de phoque fustigent les États-Unis

Références