Les phoques gris sont actuellement protégés par la loi sur la protection des mammifères marins (Marine Mammal Protection Act), ce qui a entraîné la hausse de leur population et, par conséquent, a contribué à attirer les requins blancs. Si cette loi a permis d’augmenter la population de phoques, elle ne prévoit pas de les retirer de la liste des espèces en péril.
Tant que les phoques gris seront protégés, leur nombre augmentera, ce qui pourrait entraîner des déséquilibres environnementaux. La population de phoques peut se réguler de façon naturelle grâce à la prédation, à la famine et aux maladies, mais il peut être dangereux de ne pas intervenir dans le processus. Elles peuvent propager des maladies à l’homme et nuire aux activités de pêche.
À l’instar de la loi sur les espèces en voie de disparition, la loi sur la protection des mammifères marins devrait être mise à jour pour permettre le retrait des phoques de la liste des espèces en péril, soutenir une gestion basée sur l’écosystème et maintenir un équilibre adéquat dans l’environnement maritime. Ce changement de stratégie serait plus efficace que de continuer à conserver indéfiniment des espèces qui se sont manifestement rétablies.
Lire la publication originale :
Gray seals no longer need federal protection – The Boston Globe
