Dans son laboratoire, avec la précieuse collaboration des homards, une petite équipe du Biodôme de Montréal tente de développer un substitut d’appâts à base de microalgues pour la pêche aux crustacés
Avec la suspension de la pêche au maquereau et au hareng décrétée par Ottawa, les pêcheurs sont forcés d’importer leurs appâts à grands frais, souvent à l’autre bout du monde.
L’équipe utilise pour ses tests une microalgue nommée spiruline. Le homard a été attiré par le maquereau et l’a mangé, ainsi que quelques morceaux de microalgues. Les chercheurs sont toutefois impressionnés par ces essais préliminaires.
L’Association des chasseurs de phoque des Îles-de-la-Madeleine recommande d’utiliser la viande de phoque. Mais ses membres craignent que la politique américaine de protection des mammifères marins devienne un obstacle à son utilisation.
D’après Jérôme Laurent, un chercheur industriel et responsable du Centre d’expertise en technologie des pêches à Merinov, un éventuel substitut d’appât doit répondre à des critères précis. Il doit être aussi performant que l’appât traditionnel. Il doit aussi être produit au même coût ou à moindre coût.
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Des microalgues testées comme substituts d’appâts pour les crustacés